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Marc Léonis

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UN MINIMUM DE PREUVES
Film de Marie VOIGNIER

Un minimum de preuves 2007, 10 mn
The film is a kind of methodological treatise that deliberately scrambles genres of textbook, mystery novel, account, and inquiry. These successive forms plunge us into a universe without references, with landscapes and characters without identity and leaves us resolutely outside of any narrative.
MV
Le film est une sorte d’énoncé méthodologique qui brouille délibérément les registres du manuel d’instruction, du roman policier, du compte-rendu, de l’enquête. Ces glissements successifs nous font plonger dans un univers sans prise, aux paysages et au personnage sans identité et nous laissent résolument en dehors de tout récit.
MV

 

Un Minimum de Preuves de Marie Voignier :


Le film s’est fait en bout de ficelles.
Intérêt pour l’enquête, le fait divers, la démarche journalistique.


Marie Voignier a été interviewer un journaliste de faits divers qui lui a expliqué que le fait divers existe que quand il est écrit. Il y a un lien entre le fait et le récit.
Recherches sur les conseils, les analyses de rédaction de faits divers.
Comment rédiger un fait divers ? C’est en fait très difficile d’écrire un fait divers !
Comment aller chercher des informations auprès des témoins ?
Comment repérer les menteurs ?


Collectes d’images.
Tous les détails du film font très vrais.
Mise en vidéo du texte, mise en images.
Ville présente dans le film : plusieurs villes possibles.
En fait le film a été tourné dans 4 lieux différents :
Les Olympiades dans le 13ème arrondissement de Paris
La Défense
La forêt de Vincennes
Le quartier du Père Lachaise pour les intérieurs.
Il fallait des images creuses, vides, qui puissent faire résonnance avec quasi n’importe quoi.

Il fallait un lien entre ces lieux : c’est pourquoi a été ajouté un personnage qui lui aussi faisait des choses assez vides de sens.
On attend donc qu’il se passe quelque chose.
Il y a toujours un décalage entre le texte et l’image.
La caméra fixe permet d’éviter la narration.

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